Homélie du XIIIème dimanche du Temps Ord C :26 Juin 2016.

Lc 9,51-52 /Ps 15/ 1 R 19,16b-19

La route de Jérusalem

La prendrez-vous ?

Le prix de la liberté

Le connaissez-vous ?

Frères et sœurs en Christ Bien aimés de Dieu,

Par une heureuse coïncidence en ce temps des débuts des vacances, l’Évangile selon Saint Luc nous plonge les mouvements et les déplacements selon l’appel. Dieu appelle. Il n’a de cesse d’appeler à un départ. Il appelle à une dépossession d soi, une décentration de soi, un abandon confiant en Dieu. Jésus est le premier à nous donner l’exemple. Il entre dans le mouvement du renoncement. Saint Luc nouds révèle son état d’âme. Il est traduit par l’expression « le visage déterminé ». Il se traduit par la face. Il prend la décision de partir pour la Cité sainte, Jérusalem. Il prend la route de Jérusalem pour aller vers la destinée. Car c’est à Jérusalem qu’il arrêté, hué, conspué, arrêté, et accomplir sa mission prophétique. Car aucun prophète ne doit périr en dehors de Jérusalem. La route de Jérusalem La prendrez-vous ? Le prix de la liberté Le connaissez-vous ? La prendre la route de Jérusalem c’est s’engager dans le chemin des montées. La route des pèlerinages par laquelle, Jésus va parachever son pèlerinage terrestre. C’est par cette route qu’il opère le dévoilement progressif et ultime : « Rabbi. Messie. Fils de Dieu. La route de Jérusalem conduit au don total de lui-même sur la croix devenue lieu sacré où Dieu prend nos vies à bras le cœur (transpercé) mais aussi nos vies à bras le corps (livré) comme un livre ouvert dans un geste de bénédiction universelle et vision magnétique et mystique : « Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. » La route que Jésus emprunte est parsemée d’obstacles multiples. Les Samaritains le rejettent. Jaques et Jean veulent se venger. Le Divin Maître les réprimande sévèrement. Un jour où l’autre, chacun de nous est appelé à prendre sa route de Jérusalem. Toute vie chrétienne est une sorte de montée à Jérusalem. C’est aussi à Jérusalem que Jésus en donnant sa vie nous a acquis la liberté. Or on ne connaît vraiment le prix de la liberté que lorsqu’on reconnaît qu’elle n’a pas de prix. De la liberté Saint Paul nous entretient dans l’épître aux Galates. Vivre dans la vraie liberté selon l’Apôtre des Nations c’est refuser toutes formes de violences. « Si vous mordez les uns les autres… » La vraie liberté,c’est aussi le refus de tout égoïsme. Elle est plutôt dans la joie de l’ouverture aux autres pour aimer pour servir Voilà pourquoi l’exhortation paulinienne dans la deuxième lecture (Ga5,1-13) pourrait rejoindre l’aujourd’hui de notre monde. Saint Paul invite les Galates en ces termes : « Par amour mettez-vous au service les uns les autres « SERVICE, c’est le dernier mot de la première lecture.

Par amour, mettez-vous au service les uns les autres : Vous êtes successeurs des Apôtres

Par amour, mettez-vous au service les uns les autres Vous êtes appelés par Dieu, Le Tout Autre. Par amour, mettez-vous au service les uns les autres.

C’est le premier commandement : aimez-vous les uns les autres.

Mettez-vous au service les uns des autres.

Le Christ notre Maître ne demande rien d’autre.

Mettez-vous au service les uns des autres.

Dans cette paroisse car elle est aussi la vôtre.

Mettez-vous au service les uns des autres

Pour ce pays et ce monde qui sont vôtres

En particulier les faibles,les petits et les pauvres.

Par amour, mettez-vous au service les uns les autres.

De la vraie religion, avez-vous appris quelque chose d’autre ?

Père Jean Parfait CAKPO

Retour à l'accueil